Afin de pouvoir être admis, le candidat doit être âgé d’au moins 25 ans. Il est nécessaire que le candidat et son répondant légal visitent le CEV préalablement. Un formulaire d’admission est à remplir. Celui-ci est remis par le CEV avec le règlement de maison. Ces documents sont à signer et font office de cadre référentiel pour notre future relation. Par ailleurs, l'aval de l'organe financier en charge du dossier est implicite à l'ouverture du dossier. Les documents personnels du résident avec rapport médical sont à remettre avant l’entrée à la Direction du CEV. A cet effet, le répondant légal, le répondant médical ainsi que parfois la famille sont sollicités.
Les personnes psychotiques décompensées ou dont la suicidalité est majeure. Les personnes avec une psychose maniaco-dépressive décompensée, les personnes qui présentent une symptomatologie auto ou hétéro-agressive, les personnes présentant des pathologies de psychoses paranoïaques, schizophrénie paranoïaque ne sont pas reçues dans l'institution. L’alcoolisme ou toute autre addiction ne sont pas traités au CEV. Toute toxicomanie active ou passive est exclue, la structure ne peut prendre en charge ce type de pathologie.
L’admission définitive* du résident est consécutive à deux critères de base : le premier étant la visite de l’institution avant toute autre démarche, la seconde est relativement rapide après l’entrée au CEV, et elle se traduit ainsi :
Si oui, la durée du séjour est très ouverte et varie généralement entre 6 et 18 mois, si au contraire la personne ne se plaît pas, elle repart rapidement. La formule procédurière qui consiste à définir des temps d’essai et des temps de dédite reste illusoire dans notre domaine. *Le séjour devient "définitif" dès lors que la personne reste pour un temps indéterminé, ceci n’empêche aucunement le départ du foyer.
En vue d’une admission, l’ensemble des points suivants doit être traité et validé !
Les résidents sont principalement adressés par les services sociaux régionaux, Moutier, Tavannes et autres communes du Jura Sud, par le SPJBB, service psychiatrique du Jura bernois, Bienne-Seeland (Clinique de Bellelay notamment), par les médecins psychiatres du réseau de santé jurassien; de même que par le biais de familles rencontrant un problème de placement pour une personne de leur entourage.